À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, Marie-Claude Landry, présidente de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) a fait la déclaration suivante :
« En cette journée internationale des droits de l’homme, nous ne pouvons passer sous silence une vérité difficile à accepter : la discrimination sévit toujours dans notre milieu de vie.
« La population canadienne s’est exprimée clairement : le respect des droits de toutes les personnes doit être une priorité dans notre société.
« Si nous désirons réaliser un changement notable dans la vie des personnes en situation de vulnérabilité, nous ne pouvons pas nous limiter à demander aux décideurs de rendre des comptes, nous devons aussi être tous plus exigeants envers nous-mêmes. Nous ne pouvons pas baisser la garde. Nous ne pouvons pas tenir les droits de la personne pour acquis. Nous ne devons pas laisser la discrimination et les préjugés sévir dans nos communautés.
« La Commission canadienne des droits de la personne se réjouit de l’annonce d’une enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. C’est une étape longuement attendue et une bonne nouvelle. Cependant, une enquête ne pourra pas résoudre à elle seule cet enjeu tellement complexe. Il faudra y ajouter des mesures concrètes. Il faudra aussi mettre l’accent davantage sur la confiance, la collaboration, la responsabilité et le respect.
« Les personnes en situation de vulnérabilité au Canada comptent sur nous tous pour les aider à s’épanouir, à l’abri de la discrimination.
« S’il y a un pays où la population peut s’unir pour faire en sorte que tout le monde soit traité selon les principes d’égalité, de dignité et de respect, c’est bien le Canada. Chaque personne mérite d’avoir une place à table. Mon Canada inclut tout le monde.
Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente, Commission canadienne des droits de la personne