Ottawa (Ontario) – Commission canadienne des droits de la personne
À l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation le 30 septembre, Charlotte-Anne Malischewski, présidente intérimaire de la Commission canadienne des droits de la personne, déclare ce qui suit :
Demain, nous soulignons la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, également appelée la Journée du chandail orange. Nous reconnaissons les atrocités et des séquelles intergénérationnelles du système des pensionnats autochtones au Canada et rendons hommage aux enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux. Nous reconnaissons et honorons le courage et la force des personnes qui ont survécu aux pensionnats, de leurs familles et de leurs communautés autochtones qui mènent leurs propres efforts de guérison et de revitalisation culturelle.
En cette journée de commémoration, nous réfléchissons à toutes ces vérités que les personnes survivantes nous ont révélées et à ce que chacun et chacune de nous peut faire pour participer à la réconciliation, non seulement aujourd’hui, mais au quotidien. Nous nous joignons aux personnes de toutes les régions du Canada afin de réfléchir, de tirer des leçons des vérités dévoilées par tous les peuples autochtones, et de prendre des mesures concrètes en faveur de la réconciliation dans notre vie personnelle, notre milieu de travail et notre communauté.
Nous devons donner suite aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation et des appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
En tant qu’institution nationale des droits de la personne au Canada, la Commission canadienne des droits de la personne doit agir pour soutenir la réconciliation.
La Commission continue de plaider en faveur de la mise en œuvre intégrale de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, laquelle affirme les droits des peuples autochtones à l’autodétermination, à leur culture, à leur langue et à leurs terres.
Ces dernières années, la Commission a amélioré son traitement des plaintes de discrimination déposées par les Autochtones en mettant en œuvre une approche fondée sur les traumatismes et en formant son personnel afin qu’il comprenne mieux les répercussions de la colonisation sur les Autochtones au Canada. Nous représentons l’intérêt public et travaillons avec des partenaires autochtones en dehors du système judiciaire afin de lutter contre la discrimination systémique dans des domaines comme le maintien de l’ordre, la protection de l’enfance et le logement.
Nous savons que pour parvenir à une véritable réconciliation, il faut faire davantage pour améliorer l’accès à la justice et soutenir les droits distincts des Premières Nations, des Inuits et des Métis à l’autodétermination. C’est pourquoi la Commission continue de plaider en faveur de la création de mécanismes de protection des droits de la personne pour les peuples autochtones par les peuples autochtones.
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